Des câbles d’acier, dont l’épaisseur est progressive, sont accrochés à la rampe d’escalier pour venir s’ancrer au sol, ils deviennent une extension du garde-fou.
L’espace creux de la rampe métallique et la tension des câbles entrent en résonance et deviennent sonores.
Le visiteur est invité à expérimenter le son des câbles, à manipuler la rampe et à gravir les marches qui offrent aussi un autre point de vue du lieu et des autres œuvres présentées pour Parisonic.
 |
L’idée “d’oeuvre laboratoire” caractérise les recherches de Charlotte Charbonnel, qui définit cette notion comme une “oeuvre en devenir”, une oeuvre qui entraîne et contient potentiellement de nouvelles oeuvres.
Les phénomènes naturels et physiques sont souvent les points de départ et l’inspiration de ce travail : capturer un nuage, donner corps à l’immatériel, ou encore renouveler une perception du monde. L’artiste fait alors appel aux sciences comme la météorologie, l’acoustique, la sismologie. Charlotte Charbonnel utilise des techniques souvent empiriques, liées à la mécanique, l’électronique et l’informatique : la rencontre entre l’archaïsme et la technologie crée des déplacements de sens qui prennent des formes poétiques dans le travail de l’artiste. |
|