La pièce propose l’écoute d’une synthèse possible de
l’environnement sonore de la galerie.
Loin de toute forme compositionelle figée, elle se compose d’un dispositif de mixage aléatoire diffusant des sources sonores immanentes au lieu.
D’une part, une sélection d’enregistrements réalisés préalablement et lus à partir d’un lecteur CD, d’autre part un potentiel sonore (champs magnétiques) transcrit instantanément en sons. Pensé en opposition avec la grande taille du lieu et vu le nombre important d'oeuvres qui y sont présentées, le dispositif est de petite taille et dédié à une écoute de proximité.
Dispositif d’amplification et de mixage, lecteur CD, solénoïdes.
Loin de toute forme compositionelle figée, elle se compose d’un dispositif de mixage aléatoire diffusant des sources sonores immanentes au lieu.
D’une part, une sélection d’enregistrements réalisés préalablement et lus à partir d’un lecteur CD, d’autre part un potentiel sonore (champs magnétiques) transcrit instantanément en sons. Pensé en opposition avec la grande taille du lieu et vu le nombre important d'oeuvres qui y sont présentées, le dispositif est de petite taille et dédié à une écoute de proximité.
Dispositif d’amplification et de mixage, lecteur CD, solénoïdes.
Entre ces murs il y a les bruits que l’on provoque puis ceux qui viennent l’extérieur, que l’on appelle nuisances.
Mon environnement sonore quotidien est peuplé de ce mélange, ce lointain constamment présent et ce proche créé inconsciemment. Entre ces quatre murs, l’oreille s’adapte, la tête oublie le bruit pour se concentrer sur l’essentiel.
De temps à autre, le son brise cet essentiel, s’impose à nous en cassant la dynamique environnante. Il rappelle l’extérieur, resituant l’habitat dans son contexte.
« Room field » est une pièce pour quatre hauts parleurs mettant en relation différents plans sonores captés au sein de mon lieu de vie. Cette spatialisation se construit sur la base d’ un découpage géographique virtuel de mon appartement, opéré par le placement de microphones dans l’espace. La matière/base de cette pièce est de ce fait
constituée d’enregistrements en quatre points.
Chaque point de captation du lieu correspond à une « zone » de l’appartement (pièce principale, chambre, salle de bain, cour) et est attribué à un haut-parleur dans le dispositif.
Ces captations sont réalisées de jour comme de nuit. D’une autre part, des prises de sons mono et stéréo réalisées en divers points du lieu sont intégrées dans le dispositif. Elles mettent en avant les changements de dynamique de l’espace sonore.
Cette pièce est une réorganisation de mon environnement sonore quotidien, une transposition de l’espace privé de l’appartement dans l’espace public de la galerie d’exposition.
2009 - durée : 18 minutes 54 - configuration : 4.0
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Artiste-compositeur et musicien autodidacte, Thomas Tilly utilise le microphone comme son principal instrument de travail. En 2001, il crée TÔ, un projet solo de musique concrète mettant l’accent sur les sons de l’environnement et manipulations d’objets trouvés. Dans cette perspective, la composition et la publication sur disque du matériau sonore tels doivent être considérés comme la synthèse sonore d’un lieu pendant une certaine période de temps. |